Plus connu sous le nom de Bobolo, le bâton de manioc est classé dans la catégorie des mets populaires chez les bantous, il bénéficie autant de notoriété que le fameux Ndole ou beignets haricots autant il est considéré comme celui qui accompagne toutes les sauces, autant il est considéré comme un oligo-élément : tout comme le couscous, le miondo, le tapioca il est un dérivé des tubercules de manioc.
Au fait comment prépare t’on le BOBOLO ?
Le Boblic (diminutif du bobolô) est un met à base de manioc comme on l’a bien précisé : ces tubercules de manioc sont fermentées, pilées, enveloppées dans une feuille sous formes de bâton et cuit à la vapeur … oui cela parait complexe ? Pas de panique je vous explique bien le procédé : alors il vous suffit de prendre des tubercules de manioc que vous allez soigneusement nettoyer et ensuite tremper dans l’eau pour qu’elles fermentent. Après quelques jours, il faut les enlever de cette eau, les nettoyer, et puis les presser. Ensuite, lorsque vous êtes sûrs de les avoir bien sécher vous pouvez déjà les emballer dans les feuilles de votre choix et c’est prêt à la consommation ou à la conservation selon l’usage que vous désirez en faire.
Le Bâton de manioc peut-être est très consommé dans la région Afrique centrale notamment au Gabon (atanga) en Guinée Equatoriale et au Congo RDC (Chikwangue) il se consomme avec beaucoup de sauces telles que la sauce de haricot rouge , la sauce aux feuilles d’okôk et autres ; mais les camerounais l’adore traditionnellement avec le poisson braisé ça c’est un incontournable il figure comme le plat d’accueil dans les grandes cités du pays. À ces mots je vous souhaite de pouvoir le déguster auprès de vos confrères camerounais ou encore dans votre prochaine visite au Cameroun pourquoi pas !!!
