Fin du sondage que nous avons réalisé sur la question :

« Agressions répétées envers les subsahariens en Tunisie.
Des actes racistes ou c’est parce certains subsahariens n’ont pas changé leur mode de vie une fois en Tunisie ❓ »

Exemples de cas d’agresions(qui ont fait plus de bruit):

  • JOEL DILUMUENI, étudiant Congolais, à Bab Elkadra juillet 2019
  • Altercation entre des subsahariens et des Tunisiens,à barlazreg, Août 2019
  • Agression d’une ivoirienne et son bébé 27 Mai 2019 à barlazreg
  • Marouf , 30 Décembre 2018 à Ariana
  • FALIKOU COULIBALY, décembre 2018,à la soukra
  • agression de trois Congolais, 24 décembre 2016 à Tunis
  • Laure Nahi, Ivoirienne agressée à la soukra, Août 2019

A la question de savoir si les agressions vécues souvent par des subsahariens étaient le résultat d’actes racistes ou liées au mode de vie de ceux-ci, plusieurs ont manifestés leurs voix pour le racisme 67 % contre 33 % pour le mode de Vie.

Concernant le mode de vie, nous retenons que plusieurs subsahariens une fois en Tunisie n’ont pas changé leurs habitudes de pays. L’ambiance, les loisirs et les libertés qu’on s’offrait à Kinshasa ou à Abidjan pour certains n’ont pas changé.
En Côte d’Ivoire, l’ivoirien est maître de son environnement, il connaît parfaitement les coins et recoins de son quartier, les habitudes des uns et des autres, les endroits dangereux à éviter…. Cependant en Tunisie plusieurs subsahariens s’offre encore cette liberté (balades nocturnes, balades sans documents administratifs, réactivité immédiate en cas de provocation…)

Le cadre de vie ayant changé plusieurs subsahariens devrait en principe modifier leur mode de vie surtout pour la majorité des travailleurs vivent dans des quartiers populaires et moins sécurisés.
Il ne s’agit pas non plus de se priver de liberté mais de s’adapter à son environnement et ses fréquentations.
 « Pour moi qui suis Tunisien, il y a des heures auxquelles je ne me permet plus de sortir, je n’arrive pas à comprendre pourquoi certains subsahariens sont encore dehors à des heures , souvent seul dans les rues… Depuis quelques années , la sécurité n’est pas à son haut niveau en Tunisie , surtout dans les quartiers populaires. Pour certains qui sont dans des quartiers chics on entends moins parler de ces cas d’agression. »

Sur la question du racisme qui semble faire l’unanimité nous y reviendrons dans un prochain article avec les témoignages et explications des participants au sondage.

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