La Tunisie n’a pas rejeté les migrants subsahariens pour la vaccination contre la covid-19.

Depuis le dimanche 8 août, première journée nationale de la vaccination qui a été organisée en Tunisie jusqu’à ce jour, les étrangers qu’ils soient résidents ou en situation irrégulière ont été invités à se faire vacciner.

« Cette vaccination des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants est un pas de plus vers une Tunisie solidaire. »

Plusieurs subsahariens, que nous avons rencontrés n’y croyaient pas, « Je sais que nous les étrangers ne seront pas pris en compte lors des campagnes de vaccination contre la covid-19 ; les tunisiens seront la priorité » racontait Alex, migrant de nationalité Congolaise.

Contrairement à ces avis, le chef de la campagne nationale de vaccination, Hechmi Louzir, a confirmé qu’à l’instar des Tunisiens, tous les réfugiés, demandeurs d’asile et migrants jouissent de ce droit. De même , la constitution tunisienne oblige l’État à soigner tous ceux qui vivent sur son territoire. 

Des migrants font la queue pour recevoir des cartons de secours distribuées par la mairie de Raoued à Tunis, Tunisie, le 22 avril 2020. Crédit : EPA

La Tunisie n’a pas rejeté ses migrants pour la vaccination contre la covid-19 ;  Dans les faits, le manque de connaissance du système de santé par exemple ou encore les discriminations freinent l’accès à la santé. C’est encore plus compliqué pour les personnes en situation irrégulière. 

En guise de justificatifs de l’âge pour ces campagnes de vaccination, « les migrants peuvent fournir une carte consulaire ou une carte spécifique que remettent certaines associations ».

 Mais « pour plus d’efficacité », le FTDES demande, lui, une régularisation des sans-papiers vivant sur le territoire, « même provisoire ». « Pour qu’au moins, ils puissent être protégés ».

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