Dans l’Afrique profonde les simples salutations, sont spirituelles, chargées de sens, de tolérances, et d’acceptation de l’autre peu importe son origine, sa tribu ou sont ethnie.
La salutation n’a pas suivi plusieurs Subsahariens en Tunisie, tout comme la dégradation et la disparition des traditions, des mœurs, des rites et rituels, ce geste de civisme entre résidents Subsaharien en Tunisie semble disparaître.
En effet des raisons plus ou moins simple, d’ici là toujours négligé sont les facteurs assassins de ce geste. Cloisonnement entre ressortissants d’une même communauté, la très faible collaboration entre les associations d’étudiantes et associations de Subsahariens actifs (travailleurs). L’orgueil et la peur de ne pas avoir de retour à sa salutation sont eux aussi des facteurs. Il existe aussi des facteurs dit négligeable comme le fait de se dépêcher à rejoindre un endroit et pour les femmes le refus de se faire courtiser par des hommes.
La salutation, ce geste ou chacun va d’abord respecter l’individu qu’il rencontre, puis prendre des précieux renseignements a toujours été garent des paix, de quiétude, de partage et de solidarité dans l’Afrique profonde.
Selon Wilfried Akossou « j’ai remarqué que beaucoup de Subsahariens ne se salut entre eux, plusieurs se dépassent avec un air d’inconnu mais quand ils veulent un renseignement ils reviennent sur leurs pas pour engager un échange. Le plus grave c’est les filles, elles ont un comportement vraiment déplorable, toujours fières d’elles et répondent avec dédain aux salutations »
Certes la communauté subsaharienne résident en Tunisie constitue un nombre important, mais combien de temps subsisteront encore le peux de valeurs qui nous permettent l’appellation ‘’communauté’’ ?
