Bráulio de Jesus António, président de l’Association Des Étudiants Angolais En Tunisie (A.E.A.T) revient sur les conséquences de cette période pandémique de covid-19 sur sa communauté. Confinement, aides sociales, perspectives du déconfinement… la petite communauté Angolaise en Tunisie se livre dans cet entretien.

  • Covid‐19 et confinement en Tunisie. Quelles conséquences de cette période sur votre communauté ?

Au cours de cette période de covid-19, notre communauté a été affecté puisque tout était aux arrêts à cause des mesures mises en place en Tunisie et en Angola.

Parmi les conséquences, on peut parler des retards par rapport au complément de bourse concernant les étudiants boursiers, le retard par rapport au programme universitaire vu que certains étudiants souhaitaient rentrer pour les vacances d’été. 

  • Comment votre communauté a vécu cette période ?

Notre communauté a vécu cette période en respectant toutes les consignes du gouvernement comme le confinement, les mesures d’hygiène et la distanciation sociale. 

  • Quelles sont les actions que vous avez menées pour aider financièrement, matériellement ou psychologiquement votre communauté ?

Malheureusement vu la situation financière dans laquelle on se retrouvait, on n’a pas pu aider financièrement, mais nous avons reçu un don particulier de l’A.E.S.A. T qu’on a pu partager entre nous. Psychologiquement, nous avons essayé de réaliser un suivi de la situation de chaque étudiant pendant le confinement.

  • Avez-vous reçu des aides d’hommes d’affaires, ambassades ou institutions durant cette crise du covid‐19 ?

La seule aide qui nous est parvenue pendant cette crise était celle de l’association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie.

  • Pensez‐vous à un rapatriement volontaire de vos communautaires ? Est‐ce possible ? 

Pour l’instant, nous n’avons pas des informations par rapport à cela.

  • Avez-vous reçu de l’aide des Tunisiens comme cela a été le cas pour plusieurs communautés ?

Non, nous n’avons pas reçu de l’aide des Tunisiens.

  • Élan de solidarité des Tunisiens envers la communauté subsaharienne, quel est votre point de vue sur ce sujet ?

C’est un acte de gentillesse de leur part, nous ne nous attendions pas à cela. Sûrement, cette solidarité a aidé beaucoup de subsahariens résidants en Tunisie. 

  • Quelles sont vos attentes du Gouvernement Tunisien ?

Que le gouvernement Tunisien continue dans cette lancée, parce qu’ils ont bien contrôlé la situation de l’épidémie dans leur pays. 

  • Quels conseils pourriez-vous adresser à l’ensemble de vos communautaires sur le territoire tunisien ?

Qu’ils continuent à respecter les mesures de précaution et les consignes du gouvernement, à éviter les rassemblements de nombreuses personnes. 

  • Comment envisagez‐vous l’après‐confinement et la reprise des activités pour votre communauté ?

La vie reprendra progressivement, toujours en respectant les mesures barrières contre le covid-19 en espérant qu’il n’y ait pas une augmentation du nombre des cas.    

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