Quels sont les risques de protection les plus courants confrontés par les migrants de l’Afrique subsaharienne lorsqu’ils sont en route vers la Tunisie?
Plusieurs répondants ont déclaré qu’ils étaient victimes d’escroqueries ou qu’ils étaient au courant de ce phénomène. Lorsqu’ils étaient chez eux, ils ont eu des promesses d’avoir des emplois ou des opportunités d’éducation en Tunisie alors qu’en arrivant, ils se rendent compte qu’ils ont été dupés, qu’ils ont subi des pertes financières et qu’ils devaient endurer de mauvaises conditions de vie et des pratiques abusives au travail.
La traite des migrants subsahariens, notamment des femmes, a souvent été signalée par les informateurs clés. Dans ces cas, les femmes ont eu des promesses d’emplois bien rémunérés en Tunisie, mais une fois arrivées, leurs passeports ont été confisqués et elles ont été forcées à travailler pour un salaire très modique. Elles étaient souvent incapables de quitter la maison de leurs employeurs et étaient fréquemment exposées à des abus verbaux, physiques et, dans certains cas, sexuels.
Les migrants subsahariens interrogés qui avaient l’intention d’aller en Europe après leur départ parcouraient, souvent, les trajets les plus fragmentés et les plus dangereux. Dans ces cas, les personnes interrogées ont signalé des cas de vol, de violence physique, de détention arbitraire et de kidnapping, dont la plupart ont eu lieu en Libye, mais également dans d’autres pays voisins que les
migrants ont traversés.
Ce rapport a été réalisé par REACH en partenariat avec Mercy Corps. «Tunisie: pays de destination et transit pour les migrants d’origine sub-saharienne ».
