La plupart des répondants ont indiqué que les difficultés vécues en Tunisie relativement à l’accès
aux documents, à un travail décent et à des relations avec la communauté d’accueil impliquaient
qu’ils ne se voyaient pas construire un avenir à long terme en Tunisie. Lorsqu’on leur a demandé
s’ils recommanderaient la Tunisie comme destination à leurs amis
et à leurs familles se trouvant dans leurs pays d’origine, les répondants ont estimé que la Tunisie ne pourrait être une destination intéressante que pour l’éducation ou le tourisme.


La majorité des répondants ont déclaré qu’ils envisageaient de rester en Tunisie pour le moment,
notamment parce qu’ils n’étaient pas capables de payer les pénalités, les redevances appliquées
par l’État pour chaque semaine de séjour excédentaire illégal dans le pays. Celles-ci étant dues au
moment de départ de la Tunisie, cela a rendu impossible le fait de partir de façon légale de la
Tunisie pour de nombreux migrants. Ainsi, les personnes interrogées ont affirmé qu’ils comptaient soit
sur une aide extérieure pour payer les redevances ou qu’ils envisageaient de se rendre irrégulièrement en Libye ou en bateau vers l’Europe.


Parmi les répondants qui ont exprimé leur intention de partir au cours des 12 prochains mois, la
majorité a indiqué vouloir retourner aux pays d’origine. Seulement quelques répondants ont déclaré
leur intention d’aller en Europe, en considérant à la fois des routes régulières et irrégulières vers le continent.

«Tunisie: pays de destination et transit pour les migrants d’origine sub-saharienne..» Rapport de REACH en partenariat avec Mercy Corps

Crédit photo: لطفي الغرياني

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